Les puissances occidentales considèrent que l'accord est dépassé par les événements, car l'Iran a réaffirmé sa volonté de poursuivre ses activités d'enrichissement de l'uranium.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne préparent actuellement de nouvelles sanctions contre l'Iran au Conseil de sécurité des Nations unies. Des sanctions que le Brésil (et la Turquie) refusent. Pour le président brésilien Lula, qui s'exprimait hier lundi 24 mai dans son programme hebdomadaire de radio, le document montre que l'Iran commence à respecter l'accord tripartite :
« Nous sommes allés en Iran pour aller tenter de convaincre le gouvernement d'accepter une propostion de la Turquie et du Brésil et de s'asseoir à la table des négociations. On a réussi. Les Nations Unies veulent maintenant voter des sanctions parce que l'Iran ne veux pas négocier, mais l'Iran va négocier. Tout ce qui a été décidé entre nous a été respecté.
Après la remise du document, il y aura des conversations avec L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), puis viendra le dépôt d'uranium en Turquie, et après, les délais pour que l'Iran reçoivent l'uranium enrichi. Si tout cela arrive, l'Iran aura respecté la première partie de notre accord. Tout cela figure dans le document. Il est évident que c'est le début pour entamer les négociations. »