Deux fillettes allemandes otages au Yémen libérées par les Saoudiens

Deux jeunes Allemandes retenues en otages au Yémen depuis près d’un an ont été libérées mardi 18 mai 2010. Selon les forces saoudiennes, à l’origine de leur libération, elles étaient retenues dans une zone frontalière. Les deux fillettes, qui auraient entre 3 et 6 ans, avaient été enlevées en 2009 dans le nord du Yémen, avec leurs parents, leur jeune frère et quatre autres touristes, tous membres d’une organisation caritative.

De sources tribales au Yémen, les petites Allemandes ont été découvertes lors d'une incursion des forces saoudiennes dans plusieurs villages de la zone frontalière avec le Yémen. L'opération aurait été menée avec l'appui d'hélicoptères. Selon Mansour al Turki, porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur, elle a été conduite en coopération avec les autorités yéménites.

« Les deux fillettes sont désormais entre de bonnes mains. Étant donné les circonstances, elles vont bien. Elles rentreront en Allemagne demain (mercredi 19 mai 2010) », a confirmé le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle.

En revanche, le petit frère des deux fillettes est probablement mort, a déclaré leur oncle, Reinhard Poetschke, dans un journal allemand. « Les deux filles (de ma sœur) sont libres mais le fils est probablement mort et nous ne savons toujours rien du sort de leurs parents », a-t-il précisé. Il a remercié les autorités saoudiennes et indiqué que la situation des autres otages continuait « à inquiéter vivement ».

A Londres, le Foreign Office s'est dit aussi « inquiet » du sort du Britannique qui reste également toujours aux mains des ravisseurs.

Les fillettes et les sept autres otages avaient été enlevés en juin 2009 dans la province de Saada, au nord du Yémen. Les corps de deux Allemandes et d'une Sud-coréenne ont été découverts peu après et on est toujours sans nouvelles des quatre autres otages.

Il n'y a toujours aucune information sur l'identité des ravisseurs ni sur les revendications. Pour les autorités saoudiennes et yéménites aucun doute possible, ils sont liés à al-Qaïda.

Partager :