Sanaa veut une aide rapide des donateurs pour juguler la pauvreté

Au terme de leur réunion à Ryad, les donateurs en faveur du Yémen se sont séparés dimanche 28 février sans qu’aucune décision concrète n’ait été prise. La réunion de deux jours s'est tenue sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG - Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït). Le Yémen attend une relance rapide de l’aide des donateurs pour financer un plan de développement crucial pour juguler la menace terroriste et aider le pays à sortir de sa pauvreté.

Le Yémen espère que les donateurs internationaux relanceront rapidement leur aide pour financer un plan de développement indispensable au pays le plus pauvre de la péninsule arabique.

Bien qu’aucune décision concrète n'ait été prise à Ryad, il semble toutefois que cette réunion ait permis d'avancer sur l'utilisation des 4,7 milliards de dollars promis par les donateurs il y a déjà cinq ans, dont seuls 10 % ont été utilisés, alors qu'un milliard de dollars supplémentaires pourraient suivre.

Le Yémen a présenté aux pays donateurs - le Conseil de Coopération du Golfe, les Etats-Unis, l'Union européenne, entre autres - ses priorités : l'éducation en milieu rural, le développement des services sociaux et des services de santé, de même que la lutte contre le chômage qui touche plus de 40 % de la population avec, en filigrane, l'idée que la lutte contre la pauvreté est aussi utile à la lutte contre le terrorisme.

Le Yémen est devenu ces dernières années une base d'al-Qaïda dans la péninsule arabique.

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