Le président brésilien est présent à Téhéran depuis dimanche 16 mai et tente d’amener les Iraniens à assouplir leur position. Le Premier ministre turc a aussi été invité, bien que son pays ne soit pas membre du G15.
Le Brésil et la Turquie sont en revanche tous les deux membres du Conseil de sécurité de l’ONU opposés aux sanctions. Ils ont donc entrepris une médiation pour trouver une issue diplomatique à la crise née de la politique d’enrichissement d’uranium de l’Iran.
L’Iran s’efforcera sans doute de bénéficier du sommet du G15 pour redorer son blason. En effet, il reçoit à cette occasion les présidents de l’Algérie, du Brésil, du Sénégal, du Sri Lanka, du Venezuela et du Zimbabwe, ainsi que les Premiers ministres ou les ministres des Affaires étrangères des autres pays du Groupe des Quinze.
Parmi les Etats qui n’en sont pas membres, le président de la Syrie et l’émir du Qatar ont également été invités. Selon l’agence algérienne APS, l’objectif du sommet est « un échange de vues sur les mesures à prendre pour faire face aux effets pervers des crises actuelles et pour le renforcement de la coopération sud-sud ».