Les participants du sommet social sont prévenus : en ces temps de rigueur, pas question d’un nouveau plan de relance. Le Premier ministre François Fillon a déjà préparé les esprits en annonçant jeudi 6 mai, un réexamen des dépenses publiques et sociales.
Cette rencontre lundi 10 mai, qui ne portera pas sur les retraites, devrait déboucher sur la prolongation d’aides aux entreprises pour le soutien à l’emploi, pour les jeunes et les seniors.
Côté syndical, le climat est tendu. Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly ,a affirmé dimanche n’avoir aucune garantie sur la poursuite des mesures anti-crise, redoutant que les ménages modestes et les salariés précaires n’en fassent les frais.
Ce sommet social se tient alors que le gouvernement prépare une réforme des régimes de retraite. Les syndicats s’opposent au recul de l’âge de la retraite et à l’augmentation de la durée de cotisation. Des appels à la grève, qui porteront, outre les retraites, sur l'emploi et les salaires ont été lancés le 27 mai et le 15 juin.