Ces nouveaux internats devraient accueillir des élèves de 13 a 16 ans ayant été exclus de leur établissement au moins une fois. Il s'agirait de petites structures destinées aux élèves perturbateurs. Ces jeunes seraient pris en charge par des équipes d'enseignants et d'éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse, et de jeunes accomplissant un service civique.
Par ailleurs, ce projet est présenté comme une solution éducative. L'idée étant de donner une seconde chance à ces élèves en rupture avec le système scolaire. Ainsi, cela permet à Nicolas Sarkozy de montrer que sa lutte contre la violence à l'école ne s'arrête pas à un arsenal purement répressif, à l'image de la suspension des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire injustifié.
Nicolas Sarkozy a également rappelé l'existence de structures qui accueillent déjà environ 8 000 élèves en difficulté scolaire. Mais s’il est question là, d'établissements dits « fermés » où sont placés sur décision judiciaire les mineurs ayant commis des délits, « entre les deux, il n'existait rien » a rappelé le président de la République.
C'est ce manque, selon lui, que ces internats entendent combler. Les syndicats enseignants sont sceptiques, craignant que ces internats réservés aux élèves perturbateurs génèrent des ghettos.