C'est ce que le ministre appelle « le refus de l'angélisme ». Les mesures de sécurité vont être renforcées, plus d'équipes mobiles pour intervenir dès qu'il y aura un problème.
La poursuite de la protection des établissements avec caméras de surveillance ainsi qu'une plus grande collaboration avec la police et la justice.
Luc Chatel tient aussi à responsabiliser les parents, quitte à s'en prendre à leurs allocations familiales si nécessaire. Il souhaite que les règles de savoir vivre soient mieux appliquées. L'exclusion d'un élève après un acte de violence n'est pas la bonne solution, Luc Chatel avance donc l'idée de redonner du sens aux sanctions.
Mais le ministre de l'Education a surtout insisté sur les actions à mener en amont, à commencer par une meilleure formation des professeurs : ils seront systématiquement préparés à des situations de crise.
Autre mesure phare, les établissements les plus exposés recevront plus de moyens. Les proviseurs pourront choisir leur équipe pédagogique et auront la possibilité d'attirer les enseignants les plus performants.
Un programme ambitieux. Un premier rendez-vous a été fixé pour en mesurer les effets. Ce sera en octobre prochain.