Avec notre envoyée spéciale à Londres, Béatrice Leveillé
Une longue journée de vote en perspective pour un scrutin à la fois très disputé et très incertain. Et à 22 heures, heure de Londres, les premiers sondages de sortie des urnes ne nous donneront probablement pas le nom du futur Premier ministre britannique car tout se joue à quelques voix près dans quelques circonscriptions ou la bagarre a été rude entre conservateurs, libéraux-démocrates et travaillistes.
Les derniers résultats sont attendus demain vendredi à 17 heures. Personne ne sait à quelle heure cette nuit ou demain matin un parti sera déclaré vainqueur et, tout simplement, s’il y aura un vainqueur car les conservateurs peuvent l’emporter en nombre de voix mais pas en nombre de sièges.
Si aucun parti n’a la majorité absolue à la chambre, c'est-à-dire 326 sièges, la Grande-Bretagne aura un parlement instable, suspendu disent les britanniques -« a hung Parliement »- et les discussions commenceront pour la formation d'une coalition.
Un cas de figure très rare qui entraînera probablement de nouvelles élections et qui donnera raison à Nick Clegg, le chef de file des libéraux-démocrates, qui réclame un système électoral plus juste en Grande-Bretagne. Une réforme rejetée par les conservateurs mais que les travaillistes semblent prêts à envisager.