Selon Roman Polanski, la peine de prison de 42 jours, qu’il avait effectuée en 1977, correspondait à la peine à laquelle il aurait dû être condamné. Il aurait donc déjà effectué sa peine, ce que le juge de l’époque a confirmé sous serment à l’actuel procureur en charge de l’affaire et c’est cette contradiction, vécue comme un acharnement, que le réalisateur dénonce.
Il souhaite également faire émerger médiatiquement ce qu’il estime être, un rebondissement. «Les autorités judiciaires américaines n’acceptent pas de me juger hors ma présence, alors que la même cour d’appel avait recommandé le contraire»». Roman Polanski explique que les Etats-Unis continuent de réclamer son extradition, plus pour le livrer en pâture aux médias du monde entier, que pour prononcer un jugement sur lequel un accord avait été pris il y a 33 ans. «Je ne peux plus me taire, la liste est longue mais rien de nouveau sur le fonds»
Polanski voulait s’adresser au monde entier, comme il le dit lui-même, «sans intermédiaires et avec mes mots».
Une tribune pour dire aussi que derrière l’homme traqué par la justice américaine, se cache un mari, un père de famille, un homme qui ne travaille plus depuis sept mois.