Des discussions de proximité, « proximity talks » en anglais, autrement dit des discussions indirectes entre Israéliens et Palestiniens, c'est ce que l'administration Obama tente d'obtenir depuis plus d'un an.
Ce n'est pas facile : le gouvernement de Benjamin Netanyahu refuse un gel complet de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est, et sans ce préalable, les Palestiniens disent « non » à la reprise du dialogue. Au mois de mars dernier, les deux camps ont toutefois failli entamer ce fameux dialogue indirect. Un espoir mort-né, torpillé par l'annonce de 1 600 constructions dans un quartier juif de Jérusalem-Est.
Mais les efforts américains n'ont pas cessé. Et ce vendredi, Hillary Clinton annonce que les discussions pourraient enfin commencer la semaine prochaine. Pour convaincre les Palestiniens de renouer le fil du dialogue. Barack Obama aurait apporté des garanties à Mahmoud Abbas. On n'en connaît pas la nature.
Pour que les discussions, même indirectes, reprennent vraiment, il faut encore que la Ligue arabe et la direction de l'Organisation de Libération de la Palestine donnent leur accord.