Nouveaux efforts américains pour relancer le processus de paix au Proche-Orient

Un optimisme mesuré. C’est le sentiment qui domine ce 25 avril à l'issue de la nouvelle mission que George Mitchell vient d'effectuer au Proche-Orient. L'émissaire américain a invité Mahmoud Abbas à Washington en mai et sera de retour dans la région dès la semaine prochaine, avec le Premier ministre israélien et avec le président palestinien. Des entretiens qu'il juge « positifs et productifs », même si concrètement, il n'y a eu aucune avancée.

L'envoyé de la Maison Blanche a affirmé qu'il poursuivra ses efforts « afin d'améliorer l'atmosphère en faveur de la paix et pour instaurer des discussions de proximité », c'est-à-direpour favoriser des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens.

Pas question, en effet, pour ces derniers de s’asseoir à une même table tant qu'Israël ne cessera pas la colonisation de Jérusalem-Est occupée depuis 1967. Ce qui est une demande américaine également et ce que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu refuse toujours.

Maigres résultats donc pour l'envoyé spécial de Barak Obama pour le Proche-Orient. De source palestinienne, George Mitchell aurait présenté un compromis au terme duquel les Palestiniens participeraient à des négociations indirectes en échange d'un accord non-écrit de Washington de dénoncer publiquement le camp qui compromettrait ces négociations.

Israël pour sa part, reporterait discrètement le lancement des projets de constructions dans Jérusalem-Est et aux alentours, sans annoncer publiquement pour autant un gel de la colonisation.

Enfin, selon ses conseillers, Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, pourrait rencontrer Barack Obama, à Washington le mois prochain.

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