C'est un plan d'austérité d'une sévérité exceptionnelle pour une crise tout aussi exeptionnelle au sein de la zone euro. Avant de prêter à la Grèce 45 milliards d'euros cette année, et probablement 100 milliards d'euros sur trois ans, le FMI et l'Union européenne posent leurs conditions.
Et pour Georges Papandréou, Premier ministre grec, la survie du pays est à ce prix. Un prix élevé à n'en pas douter pour les Grecs. Le déficit public actuellement de 14% du PIB devrait être ramené à environ 4% en deux ans. Cela représente 25 milliards d'euros d'économie d'ici fin 2011.
Pour les salariés du secteur public cela signifie renoncer aux 13e et 14e mois de salaire. Avec le relèvement de la TVA de 2 à 4 points alors qu'elle est déjà à 21%, les Grecs vont également voir s'envoler le coût de la vie. Pas étonnant dès lors que les syndicats, très remontés contre l'Union européenne et le FMI, appellent à une grève générale le 5 mai prochain.
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