Le ministre des Finances grec Georges Papaconstantinou estime avoir reçu à Washington suffisamment d'assurances de la part du FMI et de ses partenaires de la zone euro. Il a affirmé que désormais, ceux qui sur les marchés financiers, tablaient sur la faillite de la Grèce, allaient y perdre leur chemise.
L'aide financière demandée vendredi par la Grèce sera versée en même temps par les pays de la zone euro, qui se sont engagés sur 30 milliards d'euros cette année, et par le FMI pour 15 milliards d'euros.
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s'est déclaré confiant dans la conclusion rapide d'un accord entre la Grèce et le fonds sur les conditions du redressement de sa situation financière.
Pour autant, le message adressé à la Grèce a été clair : il ne s'agit en aucun cas d'un chèque en blanc. Christine Lagarde, la ministre française de l'Economie, a souligné que les Européens seraient « solidaires mais pas complaisants ». Quant aux Allemands, ils menacent de bloquer le processus d''aide si le plan d'austérité grec est insuffisant. Il s’agit là d’un droit que la Commission européenne a reconnu formellement au gouvernement allemand.