Tout l'espace aérien du nord de l'Europe reste fermé, et la situation ne va pas en s'améliorant, bien au contraire, la paralysie s'étend.
Les rares bonnes nouvelles viennent de la Suède et de la Norvège qui ont autorisé quelques vols, mais sur de courtes distances, et sans doute provisoirement.
En revanche les espaces aériens de près d'une dizaine de pays restent fermés, avec des répercussions jusqu'aux Etats-Unis et en Asie, puisque tous les vols à destination de l'Europe sont cloués au sol.
Du côté de la Grande-Bretagne, centre névralgique du transport aérien en Europe il n’y a rien à attendre avant au moins le milieu de la nuit prochaine. Paris prolonge ce 16 avril la fermeture de ses aéroports jusqu'à 20h même si quelques avions pourraient se poser en début d'après-midi.
Maintenant le fameux nuage se déplace vers l'Est et l'Europe centrale.
L’aéroport de Francfort est fermé, et les cendres survolent à présent Moscou. En République tchèque et en Bulgarie le trafic a été également interrompu et la Pologne quant à elle s'inquiète. L'aéroport et l'espace aérien au-dessus de Cracovie, dans le sud de la Pologne, ont été fermés vendredi jusqu'à nouvel ordre. C'est là que dimanche 18 avril doivent se dérouler les obsèques du président Lech Kaczynski. Toutefois, on annonçait officiellement vendredi après-midi que la cérémonie aura bien lieu.
Pour en savoir plus :
- sur les risques sanitaires liés aux émissions de cendres : consulter le site de l’Institut de physique du globe
- sur les risques sanitaires liés aux poussières et particules minérales : Lire le document en ligne sur le site du Bureau de recherches en géologie minière (BRGM) (à partir de la page 17)