France : près de 1 400 maisons seront détruites après la tempête Xynthia

Cinq semaines après le passage de Xynthia sur une partie de la côte Atlantique française, les autorités ont tracé des zones inconstructibles le long du littoral et décidé la destruction d'environ 1 400 habitations sinistrées. En Vendée, le préfet Jean-Jacques Brot a assuré qu'il s'agissait d'un principe de bon sens même si « les choix peuvent être douloureusement vécus ». 

Avec notre envoyé spécial à La Roche-sur-Yon, Eric Chaurin

« Nous aurons, à n’en pas douter, des réunions qui seront chargées d’émotions, chargées de difficultés. Les gens auront à faire leur deuil une deuxième fois, si j’ose dire », affirme le préfet de Vendée, Jean-Jacques Brot.

Face au nombre important, 915, de résidences classées en « zones noires » et qui seront donc détruites à La Faute-sur-Mer et l’Aiguillon-sur-Mer, les deux communes de Vendée où Xynthia a fait les plus gros dégâts et surtout, causé la mort de 29 personnes, Jean-Jacques Brot s’attend à une journée difficile ce jeudi 8 avril.

Mais avant la rencontre avec les sinistrés concernés, Jean-Jacques Brot insiste sur l’accompagnement individualisé dont chacun va bénéficier dans la durée et parce qu’à l’arrivée, au-delà de l’émotion, il est quand même question d’argent. Il précise les modalités de rachat par l’Etat des maisons condamnées : « L’Etat propose un rachat à l’amiable sur la base d’un rachat au prix du marché, avant la tempête, du foncier plus de l’habitation. Des acquisitions à l’amiable qui sont privilégiées, ça va plus vite et c’est à mon avis plus intéressant pour les personnes concernées. »

Car, sans accord amiable, il y aura expropriation, a encore précisé le préfet qui attend les premières estimations fin mai et les premières acquisitions amiables cet été.

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