Dans l’immédiat, le gouvernement français va débloquer 26 millions d’euros pour les deux secteurs les plus durement affectés : l’agriculture et surtout l’ostréiculture. Les éleveurs d’huîtres recevront la majeure partie de l’enveloppe, 20 millions d’euros, pour reconstituer au plus vite leurs installations brisées par la tempête.
Dans un deuxième temps, le fonds de garantie des calamités agricoles sera activé pour indemniser les dommages non couverts par les assurances. Les préfets doivent fournir au plus vite une évaluation financière précise, exploitation par exploitation. Au niveau de la région, un plan tempête de 10 millions d’euros est prévu, plus un apport pour la reconstruction des équipements collectifs comme les digues ou les dunes artificielles à rétablir le long du littoral.
Le plus gros de l’aide arrivera plus tard, de Bruxelles. Un dossier complet doit être présenté par la France d’ici le mois de mai pour déterminer le montant de l'aide européenne. Après le passage de l’ouragan Klaus qui avait dévasté la forêt landaise, la France avait reçu 109 millions d’euros du fonds de solidarité de l'Union.