La tâche de Recep Tayyip Erdogan est vaste car, ainsi qu'il le note avec une pointe d'ironie, la situation était différente du temps de Jacques Chirac président ; c'est le même parti au pouvoir aujourd'hui, seul le chef a changé mais cela suffit à tout bouleverser.
On le sait, Nicolas Sarkozy prône un partenariat privilégie avec la Turquie mais réfute toute idée d'adhésion à l'Union. Alors, Reccep Tayyip Erdogan souligne que l'Allemande Angela Merkel est venue deux fois en Turquie depuis 2006, Nicolas Sarkozy pas une seule. Le Turc invite donc le Français à aller confronter ses souvenirs de jeunesse avec ce qu'est devenue la Turquie d'aujourd'hui.
Dans une interview au Figaro, il insiste : « Nous ne serons pas une charge pour l'Union européenne mais contribuerons à la soulager ». Et pour faire de sa situation géographique un atout plutôt qu'un motif d'inquiétude, Erdogan se plaît à souligner les bonnes relations entretenues par Ankara avec les pays de la région, à commencer par l'Iran.