Barack Obama tente de verrouiller le dossier iranien. La communauté internationale envisage de nouvelles sanctions contre l'Iran et le président américain assure que Téhéran est aujourd'hui de plus en plus isolé.
La preuve, dit Barack Obama, même Pékin ne dit plus non aux sanctions. Jusqu'à présent, la Chine a toujours défendu l'idée du dialogue pour résoudre la crise. Publiquement, rien n'a changé.
Mais Barack Obama ne ménage pas ses efforts pour faire évoluer la position chinoise. Il faut dire que Pékin dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU.
En dépit des très fortes tensions qui ont secoué récemment les relations sino-américaines, Barack Obama a donc décroché son téléphone et appelé son homologue Hu Jintao. Faisant fi des querelles sur le Tibet, Taiwan, le commerce et la censure sur internet, les deux chefs d'Etat ont eu une conversation positive.
Finalement, Hu Jintao ne s'est pas ouvertement engagé en faveur de nouvelles sanctions, mais la Chine participera au sommet sur le désarmement nucléaire aux Etats-Unis. Téhéran n'a pas tardé à réagir. Les Iraniens revendiquent, eux aussi, le soutien de Pékin sur l'inefficacité des sanctions.