Il y a quelques semaines, la Ligue arabe avait apporté sa caution au président palestinien Mahmoud Abbas, pressé par les Occidentaux d'accepter des négociations indirectes avec Israël. Mais celles-ci n'ont jamais commencé, l’Etat hébreu ayant entre-temps annoncé la construction de 1 600 logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est. Retour donc à la case blocage : les Palestiniens et les pays arabes exigent l'arrêt complet de la colonisation, y compris dans la partie orientale de Jérusalem avant de s'asseoir de nouveau à la table des discussions.
Dans ce contexte, le sommet arabe de Syrte appelle Barack Obama à poursuivre ses efforts et à rester ferme sur ses demandes adressées au gouvernement de Benyamin Netanyahu.
Cela dit, les pays de la Ligue arabe ne se sont pas entendus au-delà de ces déclarations de principe. Comme souvent, la famille arabe était incomplète et désunie, seuls 14 chefs d'Etat sur 22 étaient présents à Syrte avec des poids lourds parmi les absents, l'Egyptien Hosni Moubarak, convalescent, ou encore le roi Abdallah d’Arabie Saoudite.
Les pays membres devraient donc se revoir prochainement. Pour le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, il s'agira alors de faire un choix crucial : « continuer sur la voie des négociations ou alors changer complètement de cours ».