La question de Jérusalem au centre du Sommet de la Ligue arabe

Le sommet arabe qui s’ouvre ce samedi 27 mars à Syrte, en Libye, sera dominé par le regain de tension autour du conflit israélo-palestinien. La question de Jérusalem sera en particulier au centre des discussions. Les Palestiniens attendent un soutien concret des pays arabes sur cette question.

Avec notre correspondant à Ramallah, Karim Lebhour

Le sommet de Syrte est déjà surnommé le « sommet de Jérusalem ». Après plusieurs semaines de tension dans la ville sainte, la question ne pouvait être ignorée d’autant que si ces sommets sont souvent marqués par les déchirements entre pays arabes, la question de Jérusalem a l’avantage de mettre tout le monde d’accord. La ligue arabe veut apporter un soutien concret contre ce qu’elle a qualifié de « judaïsation » de Jérusalem.

L’an dernier, le projet Jérusalem 2009 capitale de la culture arabe s’était soldé par un échec, les autorités israéliennes ayant interdit toutes manifestations liées à ce festival.

Cette fois, la Ligue arabe doit approuver un fonds de soutien de 500 millions de dollars pour les Palestiniens de Jérusalem-Est. Nombre d’entre eux sont en effet engagés dans des actions judiciaires complexes contre des associations de colons.

L’argent doit aussi servir à dédommager les Palestiniens dont la maison a été détruite. Une somme « modeste » estime le ministre des Affaires étrangères palestinien, Riyad al-Malki, comparée aux fonds bien plus importants engagés par des organisations comme celle du milliardaire américain Irving Moskowitz, à l’origine du rachat de nombreux bâtiments dans les quartiers arabes de Jérusalem au profit des colons israéliens.

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