La Ligue arabe se penche sur le cas de Jérusalem-Est

Le sommet de la Ligue arabe s'est ouvert ce samedi 27 mars à Syrte, en Libye. La question de Jérusalem et de la colonisation israélienne de la partie orientale de la ville domine la réunion. Les pays doivent se préparer à la possibilité d'un échec total des efforts de paix américains pour relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens, a estimé le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa.

« Pas de négociations tant qu'Israël n'arrête pas totalement ses activités de colonisation à Jérusalem ». C'est le président palestinien qui s'exprime ainsi à l'ouverture du sommet de la Ligue arabe. Mahmoud Abbas avait accepté, il y a quelques semaines, le principe de négociations indirectes avec l'Etat hébreu mais c'était avant l'annonce de nouvelles constructions israéliennes à Jérusalem. Des annonces qui ont fait remonter la tension et qui ont propulsé ce dossier en tête des préoccupations des dirigeants, réunis samedi 27 et dimanche 28 mars en Libye.

Le Premier ministre turc, dont le pays n'est pas membre de la Ligue arabe mais qui est invité à Syrte, qualifie de « folie » la position d'Israël qui fait de Jérusalem sa capitale indivisible, alors que les Palestiniens revendiquent la partie orientale de la ville. Jérusalem « est la prunelle des yeux du monde musulman », a lancé Redjep Tayip Erdogan.

Déclaration alarmiste également de la part du secrétaire général de la Ligue arabe : selon Amr Moussa, il faut se préparer à « l'éventualité d'un échec complet du processus de paix ».

Les représentants des 22 pays de la Ligue arabe ont aussi écouté le numéro un de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a exhorté l'assistance à soutenir les efforts des Etats-Unis pour la relance des pourparlers entre Israéliens et Palestiniens.

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