Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Muriel Paradon
Le texte adopté par les 16 pays de la zone euro prévoit un mécanisme d’aide mixte pour aider l’un des Etats membres en difficulté, comme aujourd’hui la Grèce.
Deux formes de financement sont envisagées : des prêts du FMI et des prêts venant des pays de la zone euro, ces derniers devant rester majoritaires. Mais pour que les sommes venant de l’Europe soient débloquées, plusieurs conditions sont posées : il faudrait que ce soit en dernier recours si la Grèce n’arrive plus à se financer sur les marchés financiers ; il faudrait aussi un vote à l’unanimité de tous les membres de la zone euro.
Concrètement, cela signifie qu’il n’est pas question de débourser de l’argent dans l’immédiat. Aucun montant n’est d’ailleurs avancé. L’objectif est ailleurs : il faut rassurer les marchés financiers, montrer que les pays de l’Union sont capables de se mettre d’accord pour sauver un des Etats membres.
Le texte prévoit par ailleurs qu’un groupe de travail soit mis en place pour présenter avant la fin de l’année des mesures pour prévenir des dérapages budgétaires à venir.