Accord des pays de la zone euro sur un plan d'aide à la Grèce

Les seize Etats membres de l'Eurogroupe se sont mis d'accord ce jeudi 25 mars 2010 à Bruxelles sur un mécanisme d'aide à la Grèce. Ils ont travaillé sur la base d'un compromis franco-allemand trouvé dans la journée. Le texte prévoit des prêts entre Etats et une participation du FMI. Ce plan de sauvetage pourrait être déclenché en cas d'urgence et en « dernier recours ». 

Le mécanisme, fruit notamment de négociations ardues menées depuis plusieurs jours entre la France et l'Allemagne, prévoit la création d'un dispositif de prêts que la Grèce pourrait utiliser «en dernier recours» si elle ne parvenait plus à emprunter à des taux raisonnables sur les marchés pour financer ses déficits.

Le mécanisme sera alimenté majoritairement par des prêts de partenaires de la Grèce au sein de la zone euro, et par des prêts du FMI. La proportion devrait être à hauteur de deux tiers du total pour les premiers, et d'un tiers pour l'institution basée à Washington. Ce mécanisme ne sera utilisé qu'en cas de besoin. Et son activation devra être approuvée à l'unanimité des pays membres de l’Union européenne.

Aucun montant n'a été fixé. Mais selon un haut responsable européen, les besoins potentiels de la Grèce sont évalués entre 20 et 30 milliards d'euros.

Le Premier ministre grec a jugé l'accord européen « très satisfaisant ». Georges Papandréou a réaffirmé qu'il était « déterminé à lutter pour assainir les finances » de son pays et que, en ce sens, il avait procédé à l'adoption d'une série des mesures importantes visant à réduire le déficit public de 12,7% du PIB en 2009 à 8,7% en 2010.

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