Des centaines de policiers en uniforme et en civil, portant un crêpe noir en signe de deuil, sont venus rendre un dernier hommage à Jean-Serge Nérin, le policier tué par des membres présumés de l’ETA le 16 mars 2010.
Le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre espagnol, Jose Luis Zapatero, ont présidé la cérémonie.
Le policier tué a été fait, à titre posthume, chevalier de la Légion d’honneur et décoré de la médaille d’or du mérite policier espagnole.
Nicolas Sarkozy et Jose Luis Zapatero se sont recueillis quelques minutes devant le cercueil recouvert d’un drapeau tricolore et posé au centre de la cour de la préfecture de la Seine-et-Marne.
Dans une longue allocution, le président de la République a rappelé fermement que la France ne se laissera jamais intimider par le terrorisme.
Les forces de police, dit-il, lutteront sans relâche pour éradiquer une à une toutes les bases de l’ETA en France et pour débusquer, un à un, tous les soutiens de cette organisation.
« Les assassins de Jean-Serge Nérin, martèle enfin Nicolas Sarkozy, seront retrouvés et châtiés avec la plus grande sévérité ».
La cérémonie et l’hommage rendu par le chef de l’Etat ont été suivis par des centaines de personnes, grâce à un écran géant installé devant la préfecture. Les obsèques religieuses de Jean-Serge Nérin se dérouleront cet après-midi dans l’église de Dammarie-les-Lys. Le policier sera inhumé samedi 27 mars à Cayenne, en Guyane d’où il est originaire et où réside une partie de sa famille.