En 1995, Bill Clinton interdit aux Américains d'avoir des relations commerciales avec l'Iran. En 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l'Iran. Ces quinze années ont été marquées par un effacement progressif des clients et fournisseurs traditionnels de l'Iran. Comme l'Allemagne, au premier rang depuis 20 ans et aujourd'hui détrônée.
Poursuivant sa stratégie d'accès aux ressources énergétiques, la Chine investit en priorité dans les secteurs du pétrole et du gaz. Des contrats de 15 à 20 milliards de dollars ont été signés et ce montant pourrait encore doubler. CNPC/Petrochina, la principale compagnie pétrolière chinoise, est engagée dans deux projets pétroliers et un projet gazier, prenant la place des Total, Shell, Eni et autres Statoil. Sinopec, numéro un chinois du raffinage, est également investi dans l'augmentation des capacités de raffinage de l'Iran.
Les Chinois marquent aussi des points dans les infrastructures, comme la construction de l'autoroute entre Téhéran et la mer Caspienne. Au total, ce sont plus de 20 milliards de dollars de biens et de services qui ont été échangés l'an dernier entre la Chine et l'Iran.