Les pays de la zone euro se disent prêts à aider la Grèce, si elle respecte ses engagements de redressement budgétaire et si cela devient nécessaire. Le ministre grec des Finances va plaider que la première condition est bien remplie avec les mesures d'austérité adoptées par Athènes ces dernières semaines.
Pour repartir d'un bon pied, la Grèce devra emprunter 54 milliards d'euros cette année, mais les taux qui lui sont consentis par les marchés sont actuellement très défavorables. D'où l'idée d'un éventuel plan de soutien à la Grèce par ses partenaires, qui lui prêteraient eux-mêmes un montant de l'ordre de 20 à 25 milliards d'euros à de meilleures conditions.
Ce sont les modalités concrètes de ce plan d'aide qui devraient être discutées par les ministres des Finances de la zone euro : facilités de prêts financés par les Etats-membres ou centralisées par la commission européenne.
Toutefois, la ministre française Christine Lagarde déclarait ne pas s'attendre à un accord sur l'aide à la Grèce dès lundi, contrairement à d'autres sources européennes.