La Grèce obtient le soutien de la France contre les speculateurs

Le Premier ministre grec a reçu de Nicolas Sarkozy, dimanche 7 mars 2010 à l'Elysée, l'assurance que la solidarité de la zone euro jouerait en faveur de son pays. Georges Papandréou reconnaît que si une nouvelle attaque spéculative se déclenchait contre son pays, il aurait besoin de cette solidarité, La Grèce, confrontée à une dette publique abyssale, s'impose une crise d'austérité et veut convaincre ses partenaires européens de son sérieux.

La Grèce ne recevra pas, pour l'instant, de prêts financiers directement de ses partenaires de la zone euro. Elle n'en demande d'ailleurs pas. Ce que la Grèce souhaite, après avoir fait des efforts de redressement de sa situation budgétaire, c'est pouvoir emprunter sur les marchés à des taux d'intérêts comparables à ceux des autres pays de la zone euro.

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a expliqué, après sa rencontre avec Nicolas Sarkozy ce dimanche à l'Elysée, qu'actuellement emprunter 5 milliards d'euros coûtait à la Grèce 750 millions de plus qu'à l'Allemagne.

Nicolas Sarkozy a jugé cela « intolérable ». Pour le chef de l'Etat, « les efforts importants qui sont demandés par le gouvernement grec au peuple grec ne sont pas faits pour rémunérer la spéculation. Ces efforts sont faits pour que la Grèce revienne dans les exigences qui s’imposent à chacun d’entre nous du Pacte de stabilité et c’est pour cela que la France s’engage aux côtés de la Grèce et que nous avons des mesures précises pour répondre à cela ».

En concertation, l'Allemagne, la France et la Grèce préparent donc une initiative contre les spéculateurs, ceux qui profitent des difficultés de la Grèce pour en retirer des bénéfices.

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