Les syndicats grecs appellent à un débrayage

Journée de protestation en Grèce ce jeudi 4 mars 2010, après l’annonce de nouvelles mesures d’austérité, hier mercredi, par le Premier ministre Georges Papandréou.  Réduction drastique du 13e et du 14e mois dans le secteur public, hausse de la TVA, le but est de dégager 4,8 milliards d’euros d’économies. Des syndicalistes ont bloqué l’entrée du ministère des Finances ce jeudi pendant que les manifestations commencaient.

Avec notre correspondante à Athènes, Amélie Poinssot

Quelques milliers de Grecs sont venus à l’appel du syndicat communiste PAME se sont rassembler ce jeudi en fin d’après-midi dans le centre d’Athènes, devant le Parlement. Devant l’ancienne université, différents mouvements de gauche et d’extrême gauche ont exprimé leur ras-le-bol face au nouveau train de mesures annoncé hier par le gouvernement.

« A bas le pacte de stabilité » pouvait-on lire sur des banderoles. « Ce n’est pas à nous de payer pour la crise » entendait-on dans les rangs des manifestants, de plus en plus compacts au fur et à mesure que l’heure avançait. Et de nouveaux appels à se mobiliser ont fusé. Premier rendez-vous demain, 10h, avec manifestation devant le Parlement pendant que les députés voteront la loi qui doit introduire les nouvelles mesures d’austérité.

Une grève est annoncée chez les conducteurs de transports en commun, les contrôleurs aériens, les écoles publiques. Avant une nouvelle grève générale de 24 heures à l’appel des principaux syndicats du public et du privé. Cette grève initialement prévue le 16 mars, pourrait bien être avancée à la semaine prochaine.

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