Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
Joe Biden est considéré comme un ami d'Israël, un ami de longue date qui vient régulièrement depuis 40 ans dans le pays. Mais entre les Etats-Unis et Israël, c'est plus qu'une simple relation d'amitié, a expliqué le vice-président américain au cours de sa première journée d'entretiens.
D'après Joe Biden « la pierre angulaire de notre relation est notre engagement absolu, total et sans réserve en faveur de la sécurité d'Israël ». Si l'Etat hébreu, plutôt inquiet jusqu'à présent de la politique de l'administration Obama dans la région avait besoin d'être rassuré, c'est chose faite.
La sécurité d'Israël et la détermination de Washington à empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire ont été les premiers sujets évoqués par Joe Biden lors de son point de presse.
La question du processus de paix est venue après, seulement. Il est vrai qu'après des mois d'efforts et de médiation, l'émissaire spécial George Mitchell n'a pour l'instant réussi à arracher aux deux parties qu'un simple accord pour lancer des pourparlers indirects. Joe Biden s'en félicite. Mais c'est peu. Il faut davantage, il faut que «ces discussions débouchent sur des négociations directes», rappelle Joe Biden qui invite Israéliens et Palestiniens à prendre « d'audacieux engagements historiques » pour obtenir une paix également « historique ».