Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Au moment où Joe Biden arrivait au Proche-Orient, l’envoyé spécial américain pour la région George Mitchell était, lui, de retour à Washington pour rendre compte à Hillary Clinton de sa dernière tournée, avant de repartir sur place dès la semaine prochaine.
George Mitchell qui confirme l’accord de principe donné par Israéliens et Palestiniens à l’organisation de pourparlers indirects, en espérant qu’ils ouvriront la voie dans le futur à ce que les Américains veulent obtenir, c'est-à-dire des discussions en face-à-face.
En attendant, Joe Biden doit convaincre ses interlocuteurs dans la région que le dossier est pris très au sérieux par la Maison Blanche, et reconnaître peut-être à demi mot que la fermeté de Washington vis-à-vis du Premier ministre israélien a probablement été contre-productive.
Barack Obama a déjà dépêché dans la région la secrétaire d’Etat Hillary Clinton il y a quelques semaines. En déplaçant le vice-président, il veut donc donner un signal supplémentaire. L’étape suivante, ce serait un voyage sur place du président des Etats-Unis lui-même. Mais en l’état actuel des choses, personne à Washington ne semble l’envisager dans un futur proche.