Des pourparlers de paix de nouveau menacés

En pleine visite du vice-président américain Joe Biden censée relancer le processus de paix, Israël a donné son feu vert à la construction de 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-est. Cette décision a déclenché la colère des dirigeants palestiniens qui exigent un gel total de la colonisation pour reprendre des négociations de paix directes avec Israël. Les Etats-Unis ont condamné cette annonce.

Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet

La veille déjà, Israël annonçait la construction d'une centaine de logements dans une colonie près de Bethleem. Pour les dirigeants palestiniens qui venaient d'accepter du bout des lèvres la proposition américaine de reprendre des pourparlers indirects, l'information a été difficile à digérer.

Cette nouvelle annonce de construction est vécue comme une autre gifle pour la partie palestinienne. « C'est une décision dangereuse qui menace les négociations », prévient le porte-parole du président Abbas qui estime que cela « revient à dire que les efforts des Américains ont échoué avant même que ne commencent les négociations indirectes ».

Quelques heures auparavant, le vice-président américain s'était félicité de la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens qui avaient donné leur accord pour se parler de nouveau indirectement.

Mais dans la soirée Joe Biden a été contraint de condamner dans un communiqué écrit l’annonce israélienne qui d’après lui « avec sa teneur et le moment choisi pour en faire état est précisément le genre de mesure qui sape la confiance nécessaire justement pour relancer le dialogue israélo-palestinien ».

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