Avec notre envoyée spéciale à Reykjavik, Heike Schmidt
Il est 22h à Reykjavik lorsque la télévision islandaise commence à annoncer les résultats. Région après région, le «non» fait son chemin, en route vers la victoire. Les militants de Indefence, l'association à l’origine du référendum, s’en réjouissent. « Plus de 90% disent NON! », « Seulement 1,5% disent OUI », «La démocratie est formidable ! »
Ce sont eux, Eirikur, Johannes et Magnus qui ont organisé la rébellion contre ce qu’ils considèrent comme les conditions trop injustes du remboursement. « C’est un message fort pour l’Europe, pour les Britanniques et les Néerlandais. La République islandaise n’accepte pas un accord qui met en danger la souveraineté islandaise. Nous voulons un accord raisonnable que les Islandais peuvent honorer en payant leurs impôts. Les responsabilités doivent être partagées entre le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Islande. Nous voulons un accord raisonnable. »
Quelques bouteilles de champagne attendent les invités qui sont tous convaincus que le «non» renforcera la position de l’Islande dans le conflit qui l’oppose au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.