Avec notre envoyée spéciale à Reykyavik, Heike Schmidt
Beaucoup d’affluence samedi 6 mars 2010 dans les bureaux de vote. Malgré un vent glacial et des chutes de neige, les Islandais se sont déplacés en nombre. Mais rencontrer un électeur qui a voté « oui », s’est révélé plus difficile que de trouver une aiguille dans une botte de foin.
Les Islandais ne semblent pas être prêts à payer les pots cassés des banquiers. Le
« non » devrait être le grand gagnant de ce premier référendum depuis l’indépendance de l’île depuis 1944. La tête haute malgré les dettes qui les accable, après avoir voté, des centaines d’électeurs ont rejoint une manifestation en plein centre de Reykyavik.
Cette manifestation renoue avec la « révolution des casseroles » que l’Islande a connue en 2008 lorsque la couronne plongeait au plus bas. Au milieu de cette manifestation devant le Parlement : du chocolat chaud, casseroles, sifflets et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire en français « Vive la Révolution».
L’Islande, cette petite nation, n’a pas l’intention de déclarer forfait et d’accepter les conditions de remboursement dictées par ses adversaires, bien plus puissants : la Grande Bretagne et les Pays-Bas.
Les bureaux de vote ferment à 22 heures TU, 23H à Paris.