Le dernier mot reviendra en effet le 6 mars prochain aux Islandais qui décideront si la loi Icesave, négociée l'été dernier avec Londres et La Haye, doit être ou non appliquée.
Ce texte, prévoit en effet le remboursement d'ici 2024 d'environ 3 milliards 800 millions d'euros avancés par le Royaume-Uni et les Pays-Bas pour indemniser plus de 320 000 de leurs citoyens lésés par la faillite de la banque en ligne Icesave.
Ce remboursement est très contesté en Islande, et la loi qui l'institue avait été votée le 31 décembre dernier à une très courte majorité. Mais sous la pression populaire, le président islandais avait refusé de la promulguer et convoqué un référendum qui doit décider la semaine prochaine de l'entrée en vigueur ou de l'abandon de ce texte.
Les dernières discussions entre Reykjavik, Londres et La Haye portaient sur les modalités de remboursement de cette dette. La dernière offre proposait un taux variable plafonné à 2.75%. Elle a été refusée par l'Islande.
L'Islande qui avait pourtant le plus grand besoin de cet accord pour obtenir le déblocage d'aides financières internationales.