Elections municipales test aux Pays-Bas

Douze millions de Néerlandais étaient appelés à voter ce mercredi 3 mars pour renouveler leurs conseils municipaux. Un scrutin test qui donnera le pouls de l'opinion publique avant les élections législatives anticipées du 9 juin prochain. Les premières projections semblent confirmer les prévisions des observateurs, avec une augmentation non négligeable de l'extrême-droite qui arrive en tête à Almere et deuxième à La Haye.

Avec notre bureau de Bruxelles,

A la fermeture des bureaux de vote à 21h aux Pays-Bas, le décompte a immédiatement commencé, mais à cause des craintes suscitées par le vote électronique, son usage a été suspendu. Les résultats définitifs des grandes villes ne seront donc connus qu’avec retard puisque les Néerlandais sont désormais revenus au traditionnel bulletin papier et crayon rouge.

Même si près d’un tiers des électeurs semblent avoir choisi des listes uniquement présentes dans leur localité, les instituts de sondage néerlandais estiment que ces élections ont rempli leur rôle de test pour les législatives prévues en juin et que les partis de la coalition sortante ont du souci à se faire.

Les chrétiens-démocrates du Premier ministre démissionnaire, Jan Peter Balkenende, maintiennent leur rang de premier parti mais essuient de lourdes pertes ; même cas de figure pour les travaillistes, leur partenaire de la coalition. Comme prévu, le Parti de liberté (PVV) à l’extrême-droite deviendrait le troisième parti du royaume. Le chiffre exact est encore difficile à établir car le Parti de liberté n’avait pas de candidats partout mais selon les sondages, il devancerait largement les libéraux du VVD si les législatives devaient se tenir actuellement.

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