« Pour l'Ukraine, l'intégration européenne est une priorité clé ». A son arrivée à Bruxelles ce lundi matin 1er mars,Viktor Ianoukovitch annonce d'emblée la couleur. L'Ukraine ne veut pas redevenir un satellite de la Russie et les négociations avec l'Union européenne se poursuivent.
A l'issue de sa rencontre avec José Manuel Barroso, un objectif clair est fixé entre les deux hommes. Ils se donnent un délai d'un an pour boucler les négociations en vue d'un accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne. L'Europe est donc rassurée mais tempère les élans du nouveau président ukrainien. Pour José Manuel Barroso, l'adhésion n'est pas encore à l'ordre du jour. Il faut d'abord que l'Ukraine réalise « les réformes qui vont la rapprocher de l'Europe », a-t-il déclaré.
Autre dossier sensible de cette première rencontre : le gaz. Le président Ianoukovitch assure qu'à l'avenir son pays garantira les livraisons de gaz en direction des pays européens. L'objectif est bien sûr d'éviter à l'Europe de se retrouver sans chauffage comme c'était arrivé en février 2009. L'enjeu est de taille. Pour l'instant, 80% du gaz européen en provenance de Russie transite par le territoire ukrainien.