Tomas Quintana, rapporteur de l'ONU sur les droits de l'homme en Birmanie n'a pu que constater son échec à convaincre la junte au pouvoir d'assouplir sa position, et ce à quelques mois d'élections aux dates encore inconnues et dont la crédibilité est plus que jamais sujette à caution.
« Je regrette vivement que ma requête spéciale de rencontrer Madame Aung San Suu Kyi n'ait pas été accordée (...). Je suis déçu », a déclaré l'émissaire de l'ONU avant de partir pour Bangkok, en Thaïlande.
« Je suis déçu de n'avoir pas pu la rencontrer cette fois-ci, en cette période cruciale d'année électorale, les premières élections en vingt ans », a-t-il insisté.
Vendredi matin, Monsieur Quintana s'est quand même rendu à Naypyidaw, la nouvelle capitale du pays. Il a été reçu par les ministres des Affaires étrangères, Nyan Win, et de l'Intérieur, Maung Oo. Mais il a été snobé par le généralissime Than Shwe, numéro un de la junte.