Brusque revirement à Téhéran : dans une allocution retransmise par la télévision d'Etat, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a annoncé sa ferme volonté de « commencer à produire l'uranium enrichi à 20% » dans son pays. Pourtant, samedi 6 février, la communauté internationale avait encore cru un moment à un assouplissement de la position iranienne après un discours du ministre iranien des Affaires étrangères à la conférence sur la sécurité à Munich. Manouchehr Mottaki y assurait que son pays restait ouvert à un compromis sur le dossier nucléaire. Comment interpréter ce nouveau revirement? Explications avec François Geret, directeur de l'Institut français d'Analyses stratégiques :