Le transfert de la responsabilité de la sécurité aux Afghans est l'un des grands thèmes à l'ordre du jour. Hamid Karzaï a été applaudi du bout des doigts, par les délégués. Il a promis que l’Afghanistan serait « maître de son destin », « de sa propre sécurité » dans les cinq années à venir.
Les pays réunis à Londres aimeraient voir concrétiser très rapidement, avec une armée afghane de134 000 hommes d’ici à octobre prochain et près de cent-dix mille policiers. Une « afghanisation » qui passe aussi par une réconciliation avec les insurgés.
« Nous accueillons le plan du président Karzaï et de son gouvernement pour la paix et la réintégration de la société des insurgés, qui sont prêts à renoncer à la violence, à condition qu’ils coupent leurs liens avec le terrorisme et respecte la Constitution » a déclaré le Premier ministre britannique, Gordon Brown.