Ils sont cinq : quatre ministres ou ministres adjoints et un diplomate, tous en poste sous le régime taliban et tous inscrits pour cette raison sur une liste noire de l’ONU créée en 1999. Une liste de 500 dignitaires talibans ou membres d’al-Qaïda soumis à des sanctions internationales.
Onze ans après avoir estimé que ces 5 talibans étaient assez radicaux pour figurer sur cette liste, le Conseil de sécurité considère qu’ils sont désormais assez modérés pour ne plus y apparaître. Deux d’entre eux ont été élus gouverneurs de province et députés.
En fait le Conseil s’adapte à la réalité et apporte aussi un soutien franc au président afghan, Hamid Karzaï, qui appelle depuis sa réélection au dialogue et à la réconciliation.
Une stratégie qu’il va d’ailleurs défendre le jeudi 28 janvier 2010, à Londres, lors de la conférence internationale sur l’avenir de son pays mais qui a déjà reçu en attendant le soutien des Etats voisins de l’Afghanistan réunis mardi 26 janvier en mini-sommet en Turquie