Pas d'interdiction mais une limitation. Le gouvernement annonce dans un communiqué que la burqa et le niqab n'ont pas leur place dans la société danoise, il faut donc en limiter l'usage au maximum.
Ce sont les conclusions d'une commission qui planche sur la question depuis le mois d'août, pour qui une interdiction généralisée serait une entorse à la Constitution.
Ce sont les institutions publiques, voire les entreprises privées qui sont invitées à faire reculer le port du voile intégral dans leur sphère d'influence. Ainsi les écoles, lycées universités pourront exiger qu'une enseignante ou une élève aient le visage découvert, afin que la « communication soit ouverte et égalitaire ».
Si le Danemark précède ainsi d'autre pays qui planchent encore sur la question, Pays-Bas, Italie ou Autriche, il précise que la finalité n'est pas juste d'interdire mais plutôt de lutter contre un voile intégral qui « limite la liberté des femmes et leur accès à l'éducation et l'emploi en les maintenant dans l'isolement et la dépendance économique des hommes ».