Le sommet sur le climat entre dans sa dernière ligne droite à Copenhague où affluent les délégués de 193 pays dont 130 chefs d'Etat et de gouvernement. Ils se réuniront vendredi 17 décembre 2009 au sommet pour tenter de sauver la planète des effets du réchauffement climatique.
Des mois que le président français martèle ce même message : «pas question d'accepter un compromis au rabais à Copenhague». Car il en va -insiste-t-il de «l'avenir de la planète et de l'Humanité». Et le risque désormais -bien- réel d'un échec des négociations, n'affecte en rien le volontarisme présidentiel. Bien au contraire, aux côtés des Européens, Nicolas Sarkozy a la ferme intention d'imposer un accord aux plus réticents, --et notamment à la Chine et aux Etats Unis, les deux plus gros pollueurs de la planète qui traînent toujours des pieds.
Dès son arrivée à Copenhague, le président a ainsi rendez-vous avec son homologue brésilien Lula et le 1er ministre éthiopien Meles Zenawi, le porte-parole des pays africains.
Objectif : démontrer l'existence d'un front commun de l'Union européenne, de l'Afrique et des grands émergents comme le Brésil - tous unis pour réclamer un accord ambitieux à Copenhague. Cela sera-t-il suffisant à désamorcer le verrou sino-américain ? Les négociations s'annoncent extrêmement difficiles. Et sans la Chine et les Etats Unis --reconnaît Nicolas Sarkozy «tout ce que les autres pourront faire ne servira à rien».