La pression monte avant l’arrivée des chefs d’Etat

Ce mercredi 16 décembre, des manifestants se sont rassemblés autour du Bella Center où se déroulent les négociations. Selon la police, 260 personnes ont été interpellées. La tension monte d’un cran à trois jours de la fin du sommet mondial sur le climat.

Les militants interpellés font partie d’un groupe de manifestants qui, à l’appel du collectif Climate Justice Action (CJA), avait prévu de pénétrer dans le périmètre de sécurité installé autour du Bella Center et cela pour réunir une « Assemblée du peuple » dans le parking du centre, devant l'entrée des délégués.

Mais l’imposant dispositif policier a eu raison de leur initiative. Les policiers ont usé de grenades lacrymogènes contre les manifestants - entre 1 500 et 2 000 selon nos sources sur place - qui se sont retrouvés bloqués à deux cents mètres du cordon de sécurité.

On a appris aussi qu’environ 200 délégués, la plupart issus de pays en développement, sont sortis du centre pour aller à leur rencontre.

Les ONG ont jusqu’ici réussi à contenir les débordements, mais avec l’arrivée aujourd’hui et demain des chefs d’Etat, la pression monte.

D’autant que les accréditations pour rentrer à l’intérieur du Bella Center sont de plus en plus difficiles à obtenir : elles passeront de 22 000 à 90, vendredi, pour les représentants de la société civile, quatre-vingt-dix personnes qui devront représenter 15 000 ONG.
 

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