Alors que les discussions à Copenhague butent sur le financement de l’aide aux pays en développement, Nicolas Sarkozy vient de signer à Paris avec le chef de la délégation africaine, l’Ethiopien Meles Zenawi, un texte commun qui inclut des objectifs chiffrés.
Reprenant notamment les récentes propositions de l’Union européenne sur la création d’un fonds rapide de 10 milliards de dollars par an pour financer à court terme l’adaptation des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique.
Ce texte précise que 40% de ces fonds devront être consacrés à l’Afrique et 20% à la mise en œuvre rapide du plan REDD, de lutte contre la déforestation tropicale qui devrait être signé cette semaine à Copenhague. Un plan de lutte contre la déforestation qui sera certainement au centre du déjeuner de travail, mercredi 16 décembre, à l’Elysée, entre Nicolas Sarkozy et onze dirigeants africains du bassin du Congo.
Avant de s’envoler pour Copenhague, Nicolas Sarkozy tient décidément à renforcer les liens avec toute la délégation africaine. Les liens de la France ou ceux de l’Union européenne ? Réponse à Copenhague où l’on saura si en misant sur l’Afrique, la France est effectivement suivie par son groupe, l’Union européenne et par la délégation africaine dans son ensemble, qui siège, rappelons-le, au sein du groupe des pays en développement (G77), plus la Chine.