Avec notre envoyée spéciale à Trinidad, Véronique Rigolet
Au terme d’une tournée éclair entre Manaus et Trinidad, le président Sarkozy en est persuadé, ses efforts et ceux de l’Europe commencent à porter leurs fruits. L’initiative franco-brésilienne, notamment en faveur d’un accord ambitieux à Copenhague, a fait bouger les lignes.
Les pays amazoniens se sont ralliés à cette démarche, s’est félicité Nicolas Sarkozy, et puis plus largement, les Etats-Unis et la Chine ont finalement annoncé des engagements chiffrés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C’est une dynamique positive, fait valoir le président Sarkozy, même si beaucoup reste à faire. Pas question alors pour lui de relâcher la pression, pour qu’à Copenhague les financements soient alors à la hauteur de la catastrophe climatique.
Le président français propose un premier engagement financier dès décembre, à hauteur de 10 milliards de dollars par an, sur trois ans, à compter de 2010. Pas question non plus de relâcher la pression sur les Etats-Unis et notamment sur le président Obama qui a indiqué qu’il ne viendrait à Copenhague que le 9 décembre.
La négociation politique au plus haut niveau se fera le 18, a tranché le président Sarkozy. Tous les chefs d’Etat et de gouvernement se doivent d’être là. Entre les deux présidents, le bras de fer climatique se poursuit.