Avec notre envoyée spéciale à Trinidad, Véronique Rigolet
Un président français chef de la Francophonie invité à un sommet du Commonwealth, l’affaire n’est certes pas courante. Elle est même « historique », affirme l’Elysée.
L’initiative lancée par le Premier ministre britannique Gordon Brown traduit en tout cas la volonté européenne de tout mettre en œuvre pour que Copenhague soit un succès, que le sommet se conclut par un véritable accord politique avec des ambitions chiffrées et contraignantes.
Nicolas Sarkozy plaidera ainsi avec ferveur la cause du climat ce vendredi devant les 53 pays du Commonwealth au cours de la réunion plénière de l’Assemblée. Il espère également continuer à faire bouger les lignes lors des entretiens qu’il aura en tête à tête dans la matinée en bilatérale avec le Premier ministre indien Manmohan Singh, puis avec le président sud-africain Zuma. Nicolas Sarkozy ne désespère pas de rallier les dirigeants de ces deux grands pays émergents à la cause climatique.