« J’ai peur qu’au moment où je vous parle, les 134 personnes disparues soient mortes », a déploré le responsable des secours, précisant que les recherches continuaient pour retrouver les corps et les remettre aux familles.
L’armée, qui a été dépêchée sur place, est en train de fouiller des montagnes de boue. Le glissement de terrain s’est produit mardi soir après trois jours de fortes pluies dans le district de Kegalle, 100 kilomètres au nord-est de la capitale Colombo. Heureusement de nombreux habitants avaient fui leur logement avant la catastrophe – la zone est classée à risque.
Et l’autorité de gestion des catastrophes a lancé une mise en garde contre de nouveaux glissements de terrain dans le pays, où 350 000 personnes ont dû être déplacées. Selon les autorités le Sri Lanka connaît là sa pire mousson depuis plusieurs années.
Le ministre des Affaires étrangères Mangala Samaraweera a lancé un appel à la communauté internationale : « nous avons encore besoin de beaucoup d'aide », un besoin urgent entre autres de pompes à eau et de pastilles de purification d’eau.
Dans le sud de l’Inde, au nord du Sri Lanka, les autorités sont en état d’alerte : les pluies sont en train de remonter la côte Est du pays.