Le quotidien Global Times, proche du Parti communiste, loue Su Bin comme un héros national : « Nous n’avons pas de preuve pour savoir si oui ou non Su a volé des secrets pour les transmettre au gouvernement chinois », écrit l’éditorialiste, « mais s’il l’a fait, nous voulons lui exprimer notre gratitude et respect pour ses services rendus à notre pays ».
Pour le Global Times, le compatriote Su n’a rien fait de mal : « Tous les pays doivent collecter des renseignements, les agences les plus grandes et les plus connues du genre sont le FBI et la CIA aux Etats-Unis », écrit l’éditorialiste. Un commentaire dont le ton provocateur tranche avec la position officielle : « Le gouvernement chinois et son armée sont opposés à toute forme de cyber-espionnage et ne le pratiquent pas », a dit un porte-parole du ministère des Affaires étrangères en janvier dernier.
Pékin, régulièrement montré du doigt, dénonce toute accusation de piratage informatique comme « irresponsable et sans fondement ».