Les aveux de Peter Dalhin sur la chaîne de télévision chinoise CCTV avait scandalisé les chancelleries occidentales. Le militant des droits de l’homme, en larmes, demandait pardon pour avoir « blessé les sentiments du peuple chinois ». Une séance d’autocritique qui rappelle la triste période de la révolution culturelle.
Peter Dahlin est employé par l’ONG Chinese Urgent Action Working Group, financée entre autres par l’Union européenne pour former des juristes et des avocats qui défendent notamment les victimes d’expulsion.
« Mise en danger de la sécurité nationale »
Pour les autorités chinoises, il s’agit d’une organisation illégale qui parrainait des « activités menaçant la sécurité nationale » et qui recevait « d’énormes sommes d’argent pour rassembler, déformer, exagérer et même fabriquer des informations négatives sur la Chine ».
L'arrestation de Peter Dahlin était intervenue alors que s’intensifie la répression contre des avocats et des militants des droits de l'homme en Chine. Sa libération a été accueillie avec un grand soulagement en Suède.