Des centaines de parents d'élèves en colère ont manifesté à New-Delhi, le jeudi 17 juillet, devant l'école où à eu lieu l'agression. Certains ont brisé des vitres et endommagé le portail de l'établissement en tentant de s'y engouffrer, nécessitant l'intervention de la police. Ils reprochent à la direction d'avoir réagi tardivement, voire d'avoir tenté d'étouffer l'affaire.
Aucun suspect arrêté
La victime aurait en effet informé ses parents et ses professeurs dès le 9 juillet du viol qu'elle aurait subi une semaine auparavant. Mais l'école n'aurait pris aucune mesure pour assurer la sécurité de ses élèves, jusqu'à ce que les médias s'emparent de l'affaire le 15 juillet. Face à l'indignation des parents, le directeur de l'école a présenté ses excuses jeudi. Il a assuré qu'il coopérait pleinement avec les enquêteurs. La fillette affirme avoir été violée par un agent de sécurité et un professeur d'EPS. Aucun suspect n'a encore été arrêté.
Loi «anti-viol»
L'Inde a pris conscience de la gravité des violences sexuelles, depuis le viol et le meurtre d'une étudiante à New Delhi, fin 2012. Le Parlement avait notamment voté, quelques mois plus tard, une nouvelle loi prévoyant des punitions plus sévères pour les violeurs, allant jusqu'à la peine de mort. Selon les chiffres officiels, un viol a été signalé toutes les 20 minutes en Inde en 2013.
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